A History Of Violence : Critique
Le nouveau Cronenberg est enfin sorti. Je dis bien ENFIN car j'adore depuis longtemps son cinéma si original, si fort.
Ce film se base sur un pitch qui fait clairement penser à une vieille série b vue, et archi vue ! En traduisant le titre, celui ci resort : "avoir un passé violent". Et là tout est dit : Tom Stal, un parfait père de famille américain est extirpé de sa tranquilité par deux hommes uniquement fait de violence pure. Il réussit pourtant à les tuer en sauvant ainsi les employés et les clients de son pub. Commence alors pour ce héros qui semble modèle une descente dans les ténèbres qu'il avait tant voulu laisser derriere lui.
A travers ce film on retrouve les obsessions de Cronenberg que sont le sexe (celui ci est montré de manière assez crue, et réaliste), la violence (tout comme pour le sexe, celle ci est très réaliste, voir particulièrement dérengeante voir gore), la chair (l'impressionant personnage de Ed Harris au visage profondément marqué), la mutation/la skyzophrénie (l'évolution forte des personnages du film, que ce soit James, sa femme ou son fils).
Le film peut donc être vu comme une pure série B particulièrement jouissive à certains moments, et même drole à d'autres, mais aussi comme un film d'auteur qui cherche à stigmatiser la plupart de ses obsessions et aussi l'american way of life, et son incroyable attrait pour les armes à feu.
Je suis sorti de la scéance assez troublé, je ne savais pas si j'aimais ou pas le film. Pourtant, celui ci m'a laissé une marque indélébile tout comme l'on fait les précédents film de Cronenberg.
Ce film peut donc être considéré comme un pur objet de fascination déviant, mais tellement riche et intelligent ! Dés l'intro tonitruante et magistralement filmée, le réalisateur nous jette à la gueule une violence gratuite, sans aucun fondement autre que le non sens.
Je ne peux finir cette critique sans parler du casting génial avec un Ed Harris terrrifiant et surtout un Viggo Mortensen qui confirme ici sont talent déjà exprimé dans la trilogie de Peter Jackson. Le choix de cet acteur pour incarner le personnage principale a été un vrai coup de génie tant celui ci incarne à la perfection la dualité du personnage.
Dernier point positif : la superbe partition du film emmenée par une autre personne qui a eu la chance de participer aux films de Peter Jackson et qui est le partenaire depuis longtemps de Cronenberg : Howard Shore.
Il est intéressant de savoir que le film est tiré d'une graphic novel qui est désormais disponible chez tout les bons revendeurs de BD. Celle ci semble intéressante car elle développe des points restés dans l'ombre durant le film et montre également une violence hard boiled d'autant plus tétanisante.
Ce film se base sur un pitch qui fait clairement penser à une vieille série b vue, et archi vue ! En traduisant le titre, celui ci resort : "avoir un passé violent". Et là tout est dit : Tom Stal, un parfait père de famille américain est extirpé de sa tranquilité par deux hommes uniquement fait de violence pure. Il réussit pourtant à les tuer en sauvant ainsi les employés et les clients de son pub. Commence alors pour ce héros qui semble modèle une descente dans les ténèbres qu'il avait tant voulu laisser derriere lui.
A travers ce film on retrouve les obsessions de Cronenberg que sont le sexe (celui ci est montré de manière assez crue, et réaliste), la violence (tout comme pour le sexe, celle ci est très réaliste, voir particulièrement dérengeante voir gore), la chair (l'impressionant personnage de Ed Harris au visage profondément marqué), la mutation/la skyzophrénie (l'évolution forte des personnages du film, que ce soit James, sa femme ou son fils).
Le film peut donc être vu comme une pure série B particulièrement jouissive à certains moments, et même drole à d'autres, mais aussi comme un film d'auteur qui cherche à stigmatiser la plupart de ses obsessions et aussi l'american way of life, et son incroyable attrait pour les armes à feu.
Je suis sorti de la scéance assez troublé, je ne savais pas si j'aimais ou pas le film. Pourtant, celui ci m'a laissé une marque indélébile tout comme l'on fait les précédents film de Cronenberg.
Ce film peut donc être considéré comme un pur objet de fascination déviant, mais tellement riche et intelligent ! Dés l'intro tonitruante et magistralement filmée, le réalisateur nous jette à la gueule une violence gratuite, sans aucun fondement autre que le non sens.
Je ne peux finir cette critique sans parler du casting génial avec un Ed Harris terrrifiant et surtout un Viggo Mortensen qui confirme ici sont talent déjà exprimé dans la trilogie de Peter Jackson. Le choix de cet acteur pour incarner le personnage principale a été un vrai coup de génie tant celui ci incarne à la perfection la dualité du personnage.
Dernier point positif : la superbe partition du film emmenée par une autre personne qui a eu la chance de participer aux films de Peter Jackson et qui est le partenaire depuis longtemps de Cronenberg : Howard Shore.
Il est intéressant de savoir que le film est tiré d'une graphic novel qui est désormais disponible chez tout les bons revendeurs de BD. Celle ci semble intéressante car elle développe des points restés dans l'ombre durant le film et montre également une violence hard boiled d'autant plus tétanisante.