L'étrange Noel De Monsieur Jack : Dossier

Publié le par Comatine

En attendant l'arrivé du prochain Tim Burton (Noces Funèbres alias Corpse Bride) voici donc un piti dossier sur ce chef d'oeuvre qu'est L'étrange Noel De Monsieur Jack.



Monsieur Jack, c'est un personnage qui, quelque soit votre âge, à dû marquer au fer rouge votre sensibilité infantile. Ce curieux être, créé par le non moins hors norme Tim Burton (HAaaaa.. Dieu est parmi nous) nous a aussi bien attendrit qu'effrayé.
Je m'en souviens encore comme si c'était hier, j'avais neuf ans et c'était le soir du réveillons de Noel.

Avant la cérémoniale scéance d'ouverture des cadeaux (vous savez, partir se cacher dans sa chambre, faire comme si papa n'avait pas mystérieusement disparut afin de ne pas blesser son amour propre de faux Père Noel, et enfin, pousser un cri de vrai/fausse surprise en apperçevant tout les jolis cadeaux que le Père Noel/Papa a déposé sous le sapin) ma petite famille s'était réunis devant la télé, et, réveillon oblige, devant canal + (ne me demandez pas pourquoi) et soudain, devant mes prunelles hébahies, le choc Monsieur Jack se préparait à prendre possession de mon âme ainsi que celles des millions de petits enfants devant leur télé ce soir là.

Je ne pourrais encore pas aujourd'hui décrire ce que ce film (non, ce chez d'oeuvre, que dis-je, cette perle de réalisation) me procure chaque fois que je le vois. C'est de la beauté à l'état pure. Une rose noire dans le jardin des animés pour enfants tout-propres-sur-eux, porteuse de valeurs essentielles. Cet étrange Noel est une petite et mémorable leçon de vie. Ou comment expliquer aux petits (et aux grands) que rien dans la vie n'est tout blanc, et surtout pas tout noir. L'opposition de deux fêtes emblématiques de l'année, Noel et Halloween, est en fait une jolie méthaphore sur les différences. Il ne suffit pas d'emballer les choses dans du papier cadeaux rose bonbon pour que celles-ci soit pures et innocentes. Le monde sur lequel Jack reigne est à dire vrai assez sombre et les méchancetés semblent y prospérer. Mais dès les premières minutes du film, on est irrésistiblement emporté par une comptine légèrement glauque où les monstres énumèrent si bien leurs exploits diaboliques qu'on aurait presque envi de les féliciter !! ça y est, la magie opère. Et oui, Monsieur Jack à peine arrivé, nous dévoile déjà à quel point nous autres, pauvres humains, sommes attiré par le côté obscure. Et là, à cet instant précis, c'est la claque, quoi qu'il fasse, on sera, c'est sûr, de son côté. Ces aventures rocambolesques sont infiniment touchantes. Découvrir l'enchantement de cet être devant la magie de Noel, autrement dit du bien, est tout simplement sublime.





Malgré sa maladresse, Jack esssaie de faire le bien, et si cela échoue de prime abord, ce n'est pas faute de bonne volonté. Jack tente en vain de faire partager son univers aux enfant de la cité de Noel, par le biais de cette image on apprend qu'il faut faire preuve de davantage de compréhension envers son prochain, si différentes que soient ses manières, il faut voir ce qui se cache derrière elles et en aucun cas se montrer obtus. Neanmoins, malgré l'échec de Jack et le retour du Père Noel au reines de sa cité (hihi) la leçon nous montre que des êtres diamétralement opposés sont capables de vivre côte à côte et de faire le bien à leur manière. Mais l'autre point capital de cette oeuvre est bien entendu la naissance d'une histoire d'amour entre Jack et Sally, sorte de mademoiselle Créature de Frankestein. C'est l'émerveillement de voir tel évènement se produire dans le monde d'halloween, et sans aucun doute il est évident que l'amour brille davantage dans une telle obscurité.

Il n'est pas étonnant, vu le génie esthétique et philosophique de ce petit bijoux que celui ci provoque un fanatisme à la limite du fétichisme dans le coeur de nombreuses personnes. Il existe un nombre tellement fou de produits dérivé de l'étrange Noel de monsieur Jack qu'on pourrait croire, même après onze ans d'existance, qu'il vient tout juste de sortir. Voici quelque exemples (vraiment pas exaustifs) des forts sympatiques gadgets à l'éfigie du skelette le plus célèbre du monde :







Le film a même eu droit à une adaptation vidéoludique sur ps2, qui sortira chez nous à la fin de l'année :



Monsieur Jack est définitivement plus qu'un simple personnage animé, c'est devenu un culte, une légende.

Pour finir, voici le poême rédigé par Tim Burton et qui donne naissance ainsi à notre célèbre personnage :

C'était durant l'automne, dans la ville de Halloween.
La Lune frissonnait,
Et là-haut, solitaire, assis sur une colline, un squelette ruminait,
Portant chauve-souris pour tout noeud papillon,
C'était Jack Skellington, un mince et grand garçon.
Un cauchemar...

Pour compléter l'article, un album est disponible sur le blog !!

Publié dans Dossier Cinéma

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